Il y a des
putains de braises et des cendres ça et là
Et des
rêves qui se brisent encor dans le même fracas
Quand les
songes me singent et s’emparent de ma vie
Ce sont mes
nuits qui me baisent, de ce néant remplies.
Aujourd’hui
ce que je gagne c’est ce que je perds en vain
Le droit
d’aller avec toi toujours vers le lointain
Sous une
nouvelle Étoile que je porterais dans le dos
Car nagent
encore en moi de bien tristes faisceaux.
J’aurais
préféré apprécier le silence plutôt que le vacarme
Mais
l’instant incertain viendra et j’aurais le temps
Car la
quiétude et la mort sont les deux mêmes enfants
D’une mère
qui nous met au monde sans nous offrir d’arme
Quand je
ferme les paupières, souvent je danse seul ;
parfois,
avec ces deux sœurs
Et c’est le
vide, et ainsi j’admets,
Qu’au lit
ma seule peine soit de me réveiller
Encore et
encore dans ce cauquemare magnifique,
celui qui
constitue chaque heure
Chaque
jour, chacune crépuscule, chaque saison
Les
morceaux de verre autour de moi sont légion.