Un
feu qui crépite
Des
infos qui giclent dans tous les sens
Les
mots et les idées sont des siamois
Que
l’on aurait séparés à la naissance
Je
dis ça mais ça vaut aussi pour moi
Et
pas que pour ceux qui remplissent des coquilles vides au quotidien
Le
remplissage du vide, voilà le vrai contrat
Une
belle discipline dans laquelle on s’engouffre tous tôt ou tard
Tort
ou tare, le fait est là, et il colle au cerveau
Et
à sa main abjecte qu’il n’est même plus capable de diriger
La
faute à qui, la faute à quoi ?
Peut-être
sommes-nous tous de simples coquilles vides
Auxquelles
s’ajoute un grain de folie parfois
Je
ne parle pas de s’enliser dans l’acide
Mais
bien de vivre, seuls et en accord avec ce que nous violons
Chaque
jour, chaque instant sans forcément s’en rendre compte
Les
comptes on les rendra à la fin
On
nous remettra un reçu en nos sales mains
Quand
les enfants naîtront avec un câble à la place du cordon
Au
fond du flacon ne restera plus de sable.
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